Culture28/10/2016 à 19:23
Les Journées cinématographiques de Carthage 2016 : Le programme
Le coup d'envoi pour le lancement de la 27 ème édition des Journées cinématographiques de Carthage a commencé.
Au total plus de mille projections sont prévues dans les différentes villes et salles de Tunisie pour les 322 films au programme de 20 pays arabes, africains mais aussi d’Europe, d’Amérique et d’Asie.
Sur les 68 films en compétition officielle qui regroupe quatre sections, la participation tunisienne à cette édition 2016 est riche en nouveautés avec 12 oeuvres cinématographiques dont seulement une produite en 2015 (“Chouf” de Lotfi Achour).
Parmi les 18 films retenus dans la section des Longs-métrages, figurent trois fictions, respectivement “Chouf ” de Karim Dridi, “Demain dès l’aube” de Lotfi Achour, “Thala mon amour” de Mehdi Hmili et un documentaire “Zeineb n’aime pas la neige ” de Khaouther Ben Hania.
Les deux fictions “Talik ” de Kais Zaied, et “Lila Kalba” d’Emna Bouyahya et le documentaire “Les tisseuses du chaambi” de Nawfel Saheb Ettaba figurent dans la section des courts-métrages qui compte 19 films.
Idem pour les œuvres retenues dans la section “Carthage ciné-promesse” qui sont trois coproductions tunisiennes et franco-tunisiennes retenues parmi d’autres venues des quatre Continents.
Il s’agit des fictions “Zone” de Taysir Mathlouthi et Adrian pernin de France, “Rouge sur blanc” de Raya Bouslah, “Chemin-Difir” de Houda Mddahi. Pour la section première œuvre baptisée prix Tahar Cheriaa, au nom du fondateur des JCC, deux films tunisiens sont en lice parmi les treize films retenus, à savoir “The last of us” de Ala Eddine Selim et “Hedi” de Mohamed Attia, deux films primés dans les manifestations cinématographiques internationales dont la Berlinale festival international de Berlin (Allemagne) et la Mostra de Venise (Italie).
Un marathon de visionnage est en vue pour le jury international des quatre sections de la compétition qui seront respectivement présidées par le Mauritanien Abderrahmène Sissako,(Longs-métrages), le Tunisien Sofian al Fani (prix Tahar Cheriaa), et la Burkinabée N’Diaye Maimouna pour la section des courts-métrages et celle de Carthage ciné-promesse.